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Devant le siège d'ArcelorMittal 
A Saint-Denis (93), lundi 1er octobre 2012 , les annonces faites concernant la fermeture d'une partie de l'activité à Florange .

Réaction d'Edouart Martin (CFDT)
Lundi 1er octobre 2012 après les annonces faites en CCE concernant la fermeture d'une partie de l'activité à Florange.

"En raison de la conjoncture économique difficile qui continue d’impacter les économies française et européenne, la société souhaite proposer un projet  de fermeture définitive de la phase liquide de Florange " Communiqué de presse ArcelorMittal, 1er Octobre 2012

Les sidérurgistes d'ArcelorMittal qui réclamaient depuis l'été 2011 le rallumage des hauts-fourneaux P3 et P6 d'Hayange avaient raison de craindre une issue fatale : le CCE d'ArcelorMittal Atlantique lorraine (AMAL) qui a ouvert à 9h30 à St-Denis lundi 1er octobre 2012 a confirmé la décision de leur arrêt définitif. L'arrêt des hauts-fourneaux s'accompagne de 629 suppressions d'emplois pour un plan social qui doit débuté le 16 octobre (et qui finalement, sous la pression syndicale, seront repoussées).

Concernant ces suppressions de postes, le groupe se dit convaincu "qu’il est possible d’éviter tout licenciement sec en recourant aux différents dispositifs existants – notamment les programmes de mobilité et d’accompagnement individuel en tenant compte de la pyramide des âges sur (ses) sites français – qui seront définis dans le cadre du dialogue social et qui viseront à trouver une solution adaptée à chacun."

Le groupe précise précise qu'il accepte la cession des deux hauts-fourneaux d'Hayange et de la cokerie mais ne donne que 60 jours (jusqu'au 1er décembre 2012) au gouvernement français pour trouver un repreneur comme Arnaud Montebourg s'y est engagé lors de sa venue à Florange jeudi 27 septembre.

Une délégation de syndicalistes et de salariés s'est rendu sur place pour exprimer leur colère tandis qu'à Florange les portiers d'accès au site Arcelor ont été soudés en début de matinée.

Le 1er Octobre 2012

A Florange, devant 300 syndicalistes CFDT rassemblés le 9 octobre 2012 "pour la défense de l'industrie européenne", Edouard Martin renvoie dos à dos "l'Europe ultralibérale" et "les révolutionnaires de salon". Il défend l'option Montebourg : la reprise, par un industriel , des hauts-fourneaux de Florange, même si elle n'avait "qu'une chance sur mille" d'aboutir.  

Le début de la fin

Le début de la fin

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Le sens de l'Histoire

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